mercredi 18 mai 2011

DHEA ET REPONSE AU STRESS

Une récente étude a constaté que les niveaux de sulfate de DHEA sont augmentés par un stress aigu et qu’ils pourraient aider les gens à faire face aux effets indésirables provoqués par le stress.

La DHEA est une hormone produite par les glandes surrénales dont les niveaux culminent entre 20 et 25 ans. À côté de son implication dans la réponse au stress, la DHEA pourrait être utile en réduisant la dépression et en stimulant la mémoire. Les niveaux de DHEA d’individus âgés de 70 à 80 ans n’atteignent que 20 à 30 % de ceux de personnes âgées de 20 à 25 ans.

Des chercheurs ont évalué le rapport sulfate de DHEA sur cortisol chez 25 militaires, avant et après qu’ils soient soumis à des événements stressants inhérents à la vie à l’école militaire de survie. Les niveaux de cortisol et de sulfate de DHEA ont été analysés dans le sang et la salive des participants cinq jours avant qu’ils ne soient exposés à une simulation de camp de prisonniers de guerre où ils ont été soumis à des privations de nourriture et de sommeil ainsi qu’à un interrogatoire. Il leur a également été demandé de remplir un questionnaire dans lequel ils classaient les symptômes de dissociation. Cela fournissait des informations sur leur capacité à faire face au stress avant l’événement, en mesurant de quelle manière ils étaient en contact avec leur environnement.

Après les interrogatoires, les questionnaires et les tests sanguins ont été refaits. Les chercheurs ont découvert que les individus qui montraient des performances militaires supérieures et rapportaient moins de symptômes de dissociation avaient un rapport sulfate de DHEA sur cortisol plus élevé. Les auteurs en ont conclu : « Ces données fournissent des preuves empiriques et prospectives que les niveaux de sulfate de DHEA sont augmentés par un stress aigu chez des sujets en bonne santé et que le rapport sulfate de DHEA /cortisol pourrait indexer le degré de résistance aux effets négatifs du stress d’un individu.… Une implication de ces résultats est qu’un faible rapport sulfate de DHEA/cortisol pourrait être associé à une vulnérabilité aux symptômes de dissociation induits par le stress. »

(August 2004 issue of the American Medical Association
Journal Archives of General Psychiatry)

dimanche 15 mai 2011

Les maladies du stress

Fatigue, irritabilité… ou même crampes et rhumatismes : le stress peut parfois entraîner des réactions néfastes. Ces effets sont plus ou moins graves, selon l’événement qui les provoque et la résistance de chacun à l’anxiété. Tour d’horizon des événements stressants et des conséquences pour la santé.

Le stress est une réaction normale de l’organisme. Il permet de faire face à certains événements imprévus ou de s’adapter à des changements importants. Pourtant, il peut parfois être lié à des maladies dites "de l’adaptation". Elles apparaissent lorsque notre organisme n’arrive plus à faire face à des tensions permanentes et répétitives. Notez que le stress ne crée à lui seul aucune pathologie. Il va plutôt être à l’origine de l’évolution de certaines affections préexistantes telles qu’asthme, migraine, diabète, etc.

Signal d’alarme

Lorsque notre corps est soumis à un stress trop important, il commence par tirer la sonnette d’alarme. Si vous subissez un ou plusieurs des signes suivants, il est peut-être temps de réduire les tensions qui vous entourent :

Fatigue, surtout dès le réveil, qui n’est pas réparée par le sommeil ;
Troubles du sommeil ;
Anxiété ;
Irritabilité ;
Nervosité ;
Rhumatismes : douleurs articulaires, périarthrite, arthrose ;
Les contractions musculaires, notamment les courbatures du cou ou du dos et les crampes ;
Troubles sexuels avec une baisse de la libido ;
Pertes de mémoire : oubli, erreur.

Des atteintes diverses

Si vous n’avez pas su écouter votre corps, l’excès de stress peut entraîner de réels problèmes de santé, qui dépendent de vos prédispositions éventuelles et de vos antécédents. Chez les femmes, il se manifeste plutôt par de l’anxiété, de l’obsession et de la dépression. Les hommes quant à eux somatisent plus : ulcères, troubles cardio-vasculaires et problèmes sexuels... De manière générale, on peut identifier certaines "maladies" qui sont souvent corrélées à un stress trop important :

Les maladies digestives :spasmes, bouche sèche, ballonnements, diarrhée, gastrites, ulcères, colopathies ;
Les troubles cardio-vasculaires : palpitations, douleurs, gène dans la poitrine, hypertension, angine de poitrine voire infarctus du myocarde ;
L’hyperthyroïdie ;
Les infections virales ou microbiennes à répétition dues à une baisse des défenses immunitaires ;
Les infections cutanées : eczéma, boutons rouges, psoriasis, herpès, chute de cheveux, démangeaisons ;
Les troubles gynécologiques : retard ou absence de règles, affections bénignes du sein.
Source : Doctissimo